La première adaptation en bande dessinée de la célèbre série de polars de Camilla Läckberg.
Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête, Erica est vite convaincue qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d'un peintre clochard – encore une mise en scène de suicide...
Publié en Suède en 2003 et traduit en français en 2008, La Princesse des glaces est chronologiquement la première des enquêtes d'Erica Falck et de son compagnon le commissaire Patrik Hedström. Six autres romans de la même série ont paru depuis. La série policière la plus attachante du moment, dont Léonie Bischoff et Olivier Bocquet donnent, en bande dessinée, une transposition inspirée.
Au début des années 1980 la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes qui vivent depuis des années dans la clandestinité. C'est ainsi qu'un jeune policier, Otto, s'infiltre dans les milieux d'extrême-gauche de Berlin-Ouest. Il espère faire les bonnes rencontres et remonter la chaîne de connaissances qui le mènerait à sa cible, Martin. Le terroriste visé doute de ses anciens engagements et cherche à faire table rase de son passé. Sur fond de contre-culture, d'avant-garde et de Guerre froide se pose la question du sens d'un engagement politique radical et de la lutte armée comme moyen de parvenir à ses fins.
Les parents de Litteul Kévin ne peuvent vraiment rien faire comme les autres. Ca donne notamment des cours de gym ou de cuisine on ne peut plus originaux ! 20 ans après sa création, Litteul Kévin continue de tracer sa route parsemée de belles et rebelles en tout genre ! Une nouvelle fournée d'histoires courtes, drôlatiques et pleines de références, signées Coyote, le plus biker des bédéastes !
Lune l'envers, un one shot signé Blutch, raconte l'histoire de Lantz, auteur à succès en manque d'idées, qui se laisse envahir par le doute...
Lantz est dessinateur de BD ; c'est lui qui a imaginé Le Nouveau Nouveau Testament, best-seller dont dépend l'économie entière. En panne d'inspiration, il est brutalement débarqué de sa série. Rongé par le doute, il ne sait plus ce qu'il veut, et ses nombreuses frustrations le rendent misérable. Vie de bureau, usine, pressions en tout genre – de la hiérarchie, des femmes, des responsabilités que l'on s'impose... Lantz nous renvoie à notre quotidien. Réussira-t-il à trouver une voie de sortie honorable ?
Lune l'envers est une histoire complète ; un récit de science fantasmatique et une comédie qui évoque le poids des doutes et des responsabilités au quotidien...
Paris, gare de l'Est, 1920. Gontran Saint-Clair, savant reconnu, est retrouvé mort empoisonné au curare dans un train de la ligne Paris-Berlin. Ce meurtre survient peu après le décès suspect de deux autres savants : Aristide Vernon et Bruno Vaillant. Plus tard, c'est le professeur Émile Lenoir qui succombe d'une piqûre de scorpion, en plein Paris...
Or ces savants avaient un point commun : ils travaillaient tous sur la conquête spatiale ! Ferdinand Straub, ancien as de l'aviation française reconverti en détective, mène l'enquête et découvre que le responsable de ces crimes serait un certain docteur radar, un mystérieux et dangereux individu passé maître dans l'art du déguisement. Entre le talent de son adversaire et l'incompétence de la police parisienne, Straub va devoir redoubler d'ingéniosité et de vigilance pour capturer le redoutable docteur radar...
docteur radar nous replonge dans le surréalisme français de la première moitié du XXe siècle, où science, progrès et méchants machiavéliques rythmaient les grands feuilletons policiers de l'époque comme Fantômas. Après Ne touchez à rien, le dessin expressif et virtuose de Bézian s'associe une nouvelle fois, mais dans un tout autre registre, au talent narratif et au scénario millimétré de son complice Simsolo.
Les meilleures histoires de l'artiste provocateur sont rassemblées dans ce volume. Ses dessins dépeignent l'humanité livrée à l'absurde et à la réalité sordide avec poésie et humour.
Tombé en catatonie, Benny semble au bout du bout du rouleau. Après des années de bonheur avec l'être aimé, le voilà seul, abandonné. Ô Benny, les signes avant-coureurs étaient là : ces appels qui restent sans réponse, ces absences qui s'allongent. Benny en souffre ; pour les amoureux comme pour les chiens, le temps se multiplie par sept... Mais voilà Benny désormais seul, véritable portrait du désespoir amoureux. Un... deux... deux et demi... Impossible de sortir de ce lit ! Et si la solution, pour s'en tirer, c'était la colère ? La même qui gronde dans la rue et qui fait dresser des barrières. Alors, à cause d'un geste dont il ne mesure pas la conséquence (un lancer de brique qui va coûter la vie à sept flics) voilà Benny propulsé icône d'une révolution en cours. La répression est sanglante, tout autant que la révolte, et bientôt ce sont les corps de centaines de Benny Adam qui jonchent le sol... « À partir de là tout est à recommencer, la page est blanche, les cases sont vides. »
Sur les 200 pages de Vives Voix, Baladi joue, expérimente et s'amuse, et surtout, dans un tour de passe-passe bluffant, mélange radiographie du désespoir amoureux, commentaire social et réflexion politique. Sacré Benny, sacré Baladi.
Où l'on retrouve les principaux personnages de "Castilla Drive" dans une nouvelle enquête, à l'ombre d'une ancienne centrale nucléaire abandonnée...
D’Artagnan, Athos, Porthos, Aramis, des noms familiers qui nous ronronnent à l’oreille… Les intrigues du cardinal de Richelieu, l’affaire des ferrets de la Reine sont devenus légendes… Les mousquetaires de Dumas ont fait leur nid dans l’imaginaire collectif. Et Milady de Winter dans tout ca ?
L’espionne de Richelieu ne méritait elle pas plus que la vie héroïque et tragique d’un personnage secondaire ?
La voilà exposée au grand jour, ballottée dans des aventures trop grosses pour elle, armée de son intelligence et de sa vénéneuse beauté, guerrière a la peau dure, dangereuse et touchante …
Milady de Winter, brillante espionne de Richelieu, tombe de haut. On ne se débarrasse jamais de son passé : il vous suit partout. Elle pensait avoir semé le sien mais voilà que la marque infamante qui marque son épaule lui joue à nouveau des tours. D'Artagnan a vu la flétrissure et peut la perdre d'un seul mot. Pour le réduire au silence, Milady est prête à entrer en guerre. Mais elle ne se doute pas que cela risque de lui attirer de nouveaux ennemis, ou d'en faire ressurgir d'anciens... La fin d'un diptyque passionnant, porté avec toujours autant de justesse par le trait précis et sensible d'Agnès Maupré.