Alors qu'il enquête sur la femme adultère du député-maire, Canardo est appelé à la rescousse par son complice le commissaire Garenni afin de résoudre une série de meurtres. Les victimes semblent toutes avoir un lien avec l'industrie du cinéma pornographique...
Elle se prénomme Galina.
Elle est jeune et jolie. Elle vient de l’Est… Elle croyait vivre en nos régions une vie meilleure…
Pas de chance, un « tonton » l’a mise sur le trottoir… Un petit bonheur quand même : elle a rencontré l’inspecteur Canardo avec qui elle peut s’épancher sur ses problèmes, trouver un peu de réconfort…
Alors que sur la route, la ramenant chez elle, la Cadillac blanche de notre ami percute la voiture de l’héritier du Belgambourg, un Grand Duché tout proche. La Cadillac s’en trouve méchamment amochée… tout comme la jolie Galina.
Maintenant défigurée, trouvera-t-elle un jour un quelconque prince charmant ?… un vrai ?…
Un jour d'automne, après s'être éloigné de quelques pas sur un chemin forestier, Hector Van Bollewinkel, le parrain de la mafia belge, se suicide d'un coup de 357 Magnum. Une manière de se soustraire au cancer généralisé qui le rongeait, explique-t-il dans son testament. Toute sa fortune, considérable, est léguée à ses deux petits-enfants, des jumeaux, à une condition : qu'ils aillent en personne disperser les cendres du défunt sur les collines de son village natal. Hélas, à peine la lecture du testament est-elle achevée que cette entreprise paraît déjà bien compromise: la voiture et le chauffeur du parrain sont pulvérisés dans un plastiquage.
Marguerite, la veuve d'Hector, décide de réagir. Faute de pouvoir demander le concours de la police, elle se tourne vers la famille et fait appel, pour assurer la mission de dispersion des cendres, à un parent : le cousin Canardo...
Janvier 1945. L'Allemagne dévastée sacrifie ses derniers pilotes aux commandes du chasseur à réaction le plus performant de la deuxième guerre mondiale : le Me 262. Nikolaus Wedekind est l'un de ces jeunes pilotes hâtivement formés et voués à une mort programmée. Mais le diable veille.
Bomber im Visier . La silhouette étincelante d'une Forteresses volante s'encadre dans le collimateur des chasseurs à réaction Me 262. C'est la première mission de guerre pour Nikolaus Wedekind qui vient d'intégrer la fameuse escadrille JG7. Main crispée sur le manche, il dégringole au milieu des traçantes à plus de 800 km/h vers sa cible. Trois secondes pour déclencher ses armes de bord avant que la mort ne le désigne. Mais un destin malin a décidé de lui accorder un sursis. Rémission ou malédiction ?
Classique du genre : l'inspecteur est en vacances, et patatras !, un cadavre lui tombe dans les bras. Eh bien, même quand l'inspecteur s'appelle Canardo et qu'il est imbibé de bière Kluutch, il n'écoute que sa conscience professionnelle et reprend du service pour démasquer le coupable - tout en clamant le contraire, histoire d'endormir la méfiance de sa proie. Notez que les vacances en question, sur une île de rêve, c'est bien parce qu'il les a gagnées à une loterie de bienfaisance que Canardo en profite. Et puis, île de rêve, c'est vite dit : le petit bout de terre où il a débarqué est en train de sombrer à toute allure sous les flots. Deuxième cadavre, la tension monte. Les eaux aussi : il y a intérêt à boucler l'enquête sans traîner. Bon. Qui pouvait bien en vouloir à ce pauvre Dr Durand, retrouvé tout mort entre les mâchoires d'un requin ? Et qui a bien pu faire la peau à ce pauvre M. Plichemard, retrouvé tout cassé dans les rochers ? De toute façon, vu la taille de l'île et le nombre de ses habitants - les occupants de l'hôtel des Boucaniers, soit une petite dizaine de suspects tout au plus -, le meurtrier ne peut pas être très loin. Mieux : comme l'île rétrécit de jour en jour, si "l'assassin court toujours, il a de moins en moins de place pour courir" ...
La sagesse populaire excelle dans les adages empreints de bon sens. Ainsi n'est-il pas rare d'entendre en ces temps de crise, de boum, de putsch et autres schismes, que tant qu'on a la santé, on peut s'estimer heureux et remercier le ciel de ne pas nous avoir ôté encore le goût du pain, du vin et du perlimpinpin. Or donc, voici que Canardo n'a même pas cette chance, lui, qui se retrouve à filer du mauvais coton dans les draps amidonnés d'une clinique de luxe où sévit une étrange maladie : la Baxtoplasmose, en même temps que s'y trament des intrigues dalassothérapiques au sein du personnel soignant. Alors que le détective ne bat plus que d'une aile, couvant ce mal étrange, dans le service de canardologie, ses compagnons de chambrée, malades comme des chiens, font bientôt la cane. Seul un certain Vandebollewinkel, confiseur bruxellois de son état, avec tendance naturelle à l'embonpoint et à la jovialité triviale, semble obtenir des lettres de répit, en se gavant de ses spécialités chocolatées. Faut-il en déduire que les fameuses pralines sont en quelque sorte comme un remède contre le fléau du siècle ? Allez ! Cacao pour tout le monde et que la vie continue.
Un quartier que le progrès ne semble pas effleurer. Un espoir : le reflet de la lune dans le caniveau. Des bars, des putes au grand coeur et au porte-monnaie serré, des nuits sans fin, un univers sans avenir et sans passé. Juste le présent qui fait qu'on s'en tape un petit dernier sur le zinc, avant de disparaître dans la fumée... Et puis Canardo. Toujours buveur, toujours fumeur, toujours détective privé. Un peu paumé. Sa nouvelle mission : surveiller l'héritière des brasseries Kluutch, amoureuse d'un boxeur. Seulement voilà, la belle échappe à la surveillance du vaillant détective affalé sur le comptoir et meurt assassinée. Pour l'inspecteur Garenni, le serial killer qui en est déjà à sa quatrième victime, ce ne peut être que Jeff Moulinier le boxeur, poulain du dangereux Maloni. A la limite - comme toujours - de l'overdose de bière, Canardo montrera une fois de plus de quoi il est capable : du meilleur et du pire !
Canardo, tombé en panne près d’une station service-motel paumée au milieu de nulle part, doit y résider en attendant que sa Cadillac soit réparée. Il y rencontre une célèbre actrice abandonnée par son compagnon et deux hôteliers qui détroussent régulièrement leurs clients ! En pleine nuit, une bande de motards patibulaires s'introduit dans le motel à la recherche d'un des leurs qui a mystérieusement disparu avec sa cargaison de drogue. L’affrontement est inévitable.
Canardo a été engagé par l’agence Intemporal Research pour tester une nouvelle machine à remonter le temps. Pour la faire fonctionner, il faut se procurer un objet datant de l’époque à laquelle on veut se rendre. Drame et inquiétude dans la famille Reverchon-Molard : Maurice Molard est mourant et depuis des années, il parle d’un magot (des lingots d’or ! ) qu’il aurait volé aux allemands à la fin de la guerre et soigneusement planqué... mais voilà, le vieux n’a jamais révélé où son butin était caché. Sa fille et son gendre (sous le regard indifférent de leur progéniture) ne savent plus quoi faire pour retrouver le trésor, après avoir fouillé la maison et le jardin de l’aïeul de fond en combles et alors que le grand-père est pratiquement dans le coma. Ils décident enfin de faire appel à un détective privé... C’est là que Canardo et la machine à remonter le temps font leur entrée : le détective se rend auprès de Maurice Molard, en 1944, pour essayer de le faire parler. Où l’on retrouve Canardo, aussi mal embouché, mal rasé, malpoli, mal fringué que d’habitude. Son voyage dans le temps ne fera que rajouter à l’absurde dont il est coutumier. Une nouvelle occasion que se donne Sokal de faire une critique décapante de l’être humain, rarement 100% honnête et toujours âpre au gain…