Le Haut-Mal c'est le nom qu'on donnait à l'épilepsie au Moyen Âge. L'Ascension du Haut-Mal c'est l'histoire d'une famille au milieu des années soixante dont le fils aîné, Jean-Christophe, est atteint par cette maladie à l'âge de sept ans. C'est le regard que porte son petit frère, Fafou, qui devient David, sur le bouleversement que ses crises entraînent dans la famille, sur la façon dont les adultes, parents, médecins, passants, charlatans, gourous, réagissent et tentent de guérir Jean-Christophe. Ce sont les souvenirs des ancêtres de la famille. C'est tout l'imaginaire que Fafou projette sur le monde et les événements qui l'entourent et qui participent à la construction du dessinateur qu'il est devenu.
L'une des séries emblématiques de l'Association par l'un de ses membres fondateurs, et que l'on retrouve enfin en intégrale ! Avec une préface de David B.
Intégrale Le Cri du Peuple, couverture souple avec coffret. Format à l'italienne.
Rainy Day, journée de pluie, journée de rencontres, de déchirement, de retrouvailles, journée où le temps s'écoule plus lentement, où la nostalgie de la pluie marque de son empreinte le destin des êtres. Antonio Lapone, né en 1970 à Turin, s'occupe de graphisme publicitaire tout en développant en parallèle son style ligne claire dans le domaine de la BD, qui n'est pas sans rappeler Serge Clerc ou Yves Chaland. En 1999 il gagne le 1er prix de la Fnac de Paris La Défense et publie sa première histoire de la belle 'Desy Blonde' dans la revue BoDoï, avant l'« Antique Detective Agency » chez Paquet.
Sœur Marie-Thérèse des Batignolles a été mise en boîte ! Mais rassurez-vous, Jean-Paul II n'y est pour rien. Il s'agit d'une vraie et très jolie boite, un coffret, plutôt, qui réunit l'intégralité des aventures de la gironde ecclésiastique. 5 tomes d'aventures rocambolesques, ébouriffantes et iconoclastes de l'incontournable (dans tous les sens du terme) religieuse des "Petites Sœurs du Pardon-excusez-moi". Pas de confusion possible en effet, Sœur Marie-Thérèse n'est pas une carmélite. Mariée comme il se doit à Jésus, le jardinier portugais du couvent, elle ne se refuse aucun plaisir, du moins ceux qu'elle arrive à obtenir.Adoratrice de Bacchus et fervente des paradis artificiels, elle ne remerciera jamais assez Dieu de lui avoir donné le foie pour supporter ses excès. Loin d'être recluse, elle est de plain-pied (et poing aussi) dans la réalité sociale. Hostile à l'autorité de sa mère supérieure et à toute forme de hiérarchie en général, elle n'a de cesse de combattre la connerie humaine qu'elle abhorre. Mais impossible de parler de Sœur Marie-Thérèse sans s'attarder sur le dessin magistral de Maester, perfectionniste fou du détail hilarant.
En cadeau : le making of du dernier tome + 8 pages inédites en couleurs entièrement réalisées de Maester par lui-même, où il explique toutes les étapes de la création de son opus "Sans Diocèse Fixe".
8 pages couleur bourrées d'infos "Le Faisage" (The Making Of) et de dessins inédits !
Chaque publication d'un nouveau volume du Journal de Fabrice Neaud est un événement. Si l'œuvre est considérable par son ampleur, c'est surtout par l'ambition littéraire et artistique qu'elle se distingue. C'est un travail sans équivalent en bande dessinée. Son propos est fondamental: l'individu dans sa vie et sa place dans la société qui l'entoure. C'est également une réflexion sur la valeur et la signification de l'image ainsi qu'une confession intime des plus audacieuses. Dans ce quatrième volume, Fabrice Neaud relate une période de son existence allant d'août 1995 à juillet 1996. Des vacances au Pays Basque, un déménagement, les questionnements de l'autobiographie et de la représentation, la naissance d'amitiés nouvelles, la sortie de son premier livre Journal (1) et les réactions qui s'en suivent, l'évocation de ses paysages amoureux et fantasmatiques, son rapport à la famille.
Le premier tome du Journal de Fabrice Neaud est enfin réédité. L'expérience graphique et intellectuelle que conduit Fabrice Neaud en réalisant une autobiographie dessinée est une des réflexions les plus originales du moment sur la valeur et la signification de l'image dans notre société... Encore une fois, le travail de cet auteur montre que l'art est vraisemblablement le seul territoire de liberté de pensée et d'action face à une société où l'on consomme des images que l'on ne choisit pas.
Karolyn vit dans la forêt de Krozerland, en compagnie d'un étrange animal du nom de Plumty. Ce dernier ingurgite un champignon qui s'avère vénéneux, et Plumty meurt. Karolyn est aux abois et terrassé de chagrin. Mais « tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir » lui dit un étrange insecte. Apparaît une fée ailée qui conseille à Karolyn de se rendre dans la forêt engloutie où vivent des petits hommes bleus, qui cultivent une fleur dont le suc pourra redonner vie à l'animal. Parti sur les chemins de l'aventure, il va croiser de nombreux et étranges personnages, dont Boulbiquet, qui deviendra au fil des pages son fidèle compagnon. Entre aventure, humour et merveilleux, des sorciers croisent des pirates, des déserts regorgent de surprises, des univers variés se succèdent.
Anthologie de récits de guerre écrits par Harvey Kurtzman et illustrés par des artistes aussi prestigieux que Jack Davis, Wallace Wood, John Severin, Bill Eider ou Harvey Kurtzman lui-même, Frontline Combat a vu son premier numéro publié en juillet 1951, sous le label de l'éditeur indépendant américain Max Gaines : EC Comics.
Quinze numéros seront publiés jusqu'au mois de janvier 1954. En plus d'histoires contemporaines sur la guerre de Corée et la Seconde Guerre mondiale, ce premier volume de Frontline Combat propose un certain nombre d'histoires se déroulant dans un contexte historique différent, comme la Guerre de Sécession, la Guerre d'indépendance américaine, la guerre de Crimée ou encore la Rome Antique. Un classique de la bande dessinée !
Issu du travail sur le terrain entrepris par Joe Sacco entre 1995 et 1996, Gorazde est le récit passionné et rigoureux du calvaire de la ville et de ses habitants pendant la guerre qui a ravagé l'est de la Bosnie de 1992 à 1995. Pendant les 4 mois qu'il a passés en Bosnie, Sacco a recueilli les témoignages des survivants et observé leurs conditions de vie pour réaliser ce qui peut être défini comme l'un des ouvrages majeurs traitant de cet épisode tragique de l'histoire contemporaine. La rigueur journalistique de Sacco, son souci constant de dissocier les témoignages recueillis de ses propres opinions, les digressions minutieusement documentées sur le déroulement de la guerre en ex-Yougoslavie, sa maîtrise du langage de la bande dessinée, en font un modèle de ce que l'on a appelé plus tard "le reportage en bd".
Cette édition qui voit le jour à l'occasion du quinzième anniversaire de la première publication de l'ouvrage, est enrichie de plus de 70 pages avec une préface de Christopher Hitchens, des dessins inédits, de documents photographiques et d'une interview de Joe Sacco par Gary Groth (The Comics Journal).
Les Gratte-Ciel du Midwest est un roman graphique singulier, un projet artistique semi-autobiographique, ancré à la fois dans la réalité et dans l'imaginaire d'un jeune garçon de dix ans, que l'on imagine être l'auteur. Joshua Cotter décrit l'univers mental tourmentée de son alter-ego et le quotidien de sa vie de jeune pré-ado vivant au fin fond du Middle West, le cœur de l'Amérique rurale. Un enfant mal dans sa peau, un peu trop gros, rejeté par ses camarades de classe et qui se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de robots. L'auteur utilise une iconographie foisonnante et des symboles récurrents tout au long du livre, savant mélange de scènes de la vie quotidienne, d'imagerie religieuse, de faux courriers de lecteurs ou de pastiches de publicités, le tout étant inextricablement lié.
Les Gratte-Ciel du Midwest est un livre unique qui marquera durablement les lecteurs qui sauront en trouver les clés de lecture.