Tags sur les murs, avertissement du curé du coin : visiblement les esprits s'échauffent autour de Zombillénium. Quand on n'embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le taux de chômage est à 25%, il faut bien s'attendre à quelques frictions. Si l'on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles et des employés qui, pour être morts, n'en aimeraient pas moins prendre des vacances, on comprend que ce n'est pas trop le moment de venir parler revendications salariales à Francis Von Bloodt.
Un deuxième tome qui vient étoffer le casting de Zombillénium avec Astaroth, le démon adolescent, et qui confirme, s'il en était besoin, le talent tout particulier d'Arthur de Pins à manier un humour noir totalement jubilatoire.
Les parents d'Anna ne lui ont jamais parlé de leur jeunesse en Europe, comme si leur vie n'avait commencé qu'à leur arrivée en Argentine. Partie faire ses études en France, Anna ne comprend pas pourquoi elle n'arrive à y retrouver aucune archive familiale. Un jour, sa mère vient lui rendre visite, et lui lit un récit semblable à celui de l'Écharde... "La Corde" est la suite de "l'Écharde", best-seller de la collection "Secrets".
Sur fond de crise politique en Russie, cette deuxième saison d'Empire USA s'achève sur une série de révélations et de règlements de comptes. Les origines de la haine entre Illia Patakarsky et Marlin Deckard sont enfin élucidées, tout comme l'implication de Patakarsky dans les luttes d'influence qui se jouent au plus haut niveau du pouvoir, entre oligarques et sociétés secrètes. De son côté, Jared mène le combat auquel il tient le plus : reconquérir Scarlett et la protéger contre ceux qui veulent sa mort, mais aussi contre elle-même...
Depuis sa rencontre avec le grand écrivain Bernard Chalenton, la vie de Claudine semble s'être arrêtée. Ne compte plus pour elle qu'un livre de cet auteur, Monsieur Blanche, qu'elle lit et relit sans relâche depuis près de vingt ans. Sa fille, Colette, qu'elle a abandonnée à la naissance, décide tout de même d'essayer de communiquer avec cette femme psychologiquement fragile. Étrangère à tout, sauf à l'univers obsessionnel qu'elle a construit autour de ce roman, elle ne manifeste d'intérêt qu'à la création littéraire de sa fille, autre objet de fantasme qu'elle alimente inlassablement. Colette va accepter d'entrer dans la névrose de sa mère pour communiquer avec elle. Mais ce qui n'était au départ qu'un substrat thérapeutique, va prendre une dimension inattendue lorsqu'entre en scène Bernard Chalenton, le fameux écrivain, dont l'aura ne parvient à dissimuler la perversion. Le voyage littéraire auquel Colette avait accepté de se prêter se transforme en une lutte larvée avec cet homme auquel elle est bien plus liée qu'elle ne le croit. Une lutte qui autorise toutes les armes, de la séduction au mensonge, en passant par la manipulation.
Une oeuvre psychologiquement dense, qui interroge la part d'inné et d'acquis tapie dans les rapports de force entre des individus tour à tour rivaux, dominants et dominés.
Il y a très longtemps, aux Enfers, Lucifer et son prince-démon Pazuzu se lançaient dans un jeu pour eux anodin, mais qui entraînerait la fin d'un monde. Il était une fois, dans un vieux château en ruines, un vieux seigneur qui vivait dans ses souvenirs amers, et sa jeune épouse délaissée, une elfe à la beauté ensorcelante. Et c 'est ainsi que tout a commencé.
A Paris, l'agent du FBI Gary Scott échappe de peu à la mort en enquêtant sur la disparition de l'attaché culturel de l'ambassade américaine. Celui-ci, agonisant, a le temps de lui remettre un billet froissé d'un dollar avant de mourir.
De retour à New York où il croise brièvement Caroline Baldwin, ils partagent le même appartement, et lui prête un peu de menue monnaie, dont le billet d'un dollar,Gary rejoint le siège du FBI pour un débriefing. Mais il y est interrompu par une mission impromptue : il faut intercepter d'urgence la présidente des Etats-Unis, localisé à New York.
Trois amies inséparables, Julie, Luce et Alia sont passionnées de danse. Alors que la candidature de leur école au concours national des jeunes talents vient d'être acceptée, Mary, la prof qui devait monter la chorégraphie, tombe malade... Luce se laisse convaincre par ses amies d'écrire elle-même un ballet. De son côté, leur rivale Carla pense pouvoir faire de même. Laquelle des deux filles va-t-elle réussir à relever le défi ? L'école participera-t-elle au célèbre concours ? Pour avoir la réponse à toutes ces questions, lisez ce nouvel album... jusqu'au dernier acte !
Oubliez Brad Pitre et Angelina Jaunie, et retrouvez les vraies stars du monde réel : les Profs ! Grâce à la fonction vidéo des smartphones dernier cri, les plus grands instants de l'Éducation nationale peuvent désormais être immortalisés, du cours honteusement raté aux petits flirts entre professeurs. Ne manquez pas le buzz scolaire de la rentrée avec ce 14e tome des aventures hilarantes des Profs !
Il aura fallu sept albums et beaucoup trop de sang versé pour que Larry B. Max et Mia Maï parviennent à mettre un nom sur All Watcher : Kazan Zorloff ! Mais le plan de « celui qui voit tout » semble avoir fonctionné. Maintenant en train de prendre la fuite, il poursuit un objectif connu de lui seul, car un trou noir aspire tout ce qui se trouve à proximité, ne laissant que le néant. Pour empêcher cela, il faudrait connaître son plan...
Stephen Desberg signe ici la conclusion d'une de ses oeuvres les plus ambitieuses.
Au début, le chat du rabbin ne parle pas. Il est simplement libre comme un chat et ronronne dans les bras de la fille du rabbin, Zlabya, sa maîtresse adorée. Mais dans la maison du rabbin, il y a ce perroquet qui jacasse sans arrêt, et le chat le bouffe. Maintenant, il peut parler, et il commence par mentir : le perroquet est allé faire une course, dit-il, la gueule pleine de plumes. Mentir, c'est mal. Le rabbin décide donc de remettre le chat dans le droit chemin et d'en faire un bon Juif. Moyennant quoi, le chat exige de faire sa bar-mitsva. S'ensuivent des discussions très pointues avec le rabbin du rabbin, qui en conclut qu'on devrait noyer le chat.
Malgré le plaisir qu'il prend à ergoter et chipoter à n'en plus finir, le chat a de la peine, depuis qu'il a la parole. Il a acquis un pouvoir dont il se passerait bien. Et finalement, il retourne vers le bonheur et les bras de sa maîtresse, à condition de se conduire comme un vrai chat et de ne plus jamais parler. Il est d'accord : " Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux. "
Il a seulement beaucoup de mal à fermer sa gueule en écoutant pérorer les disciples du rabbin, qu'il n'aime pas du tout, surtout celui qui veut épouser sa maîtresse...
Sfar, qui est né lui-même dans une famille juive, met en scène une communauté juive du début du XXe siècle, à Alger. Dans un décor luxuriant de tissus, carrelages et tapis orientaux, il plante un héros qui semble sorti d'une poubelle : un chat écorché, anguleux, l'air d'avoir avalé un sac de clous — hilarant. Têtu comme une bourrique et pas toujours avenant (bien que capable de tendresses renversantes), il a aussi avalé ce qui se fait de mieux en matière de raisonnement vicelard, thèse, antithèse, etc. Le résultat est une sorte de conte initiatique d'une grande beauté, où l'on apprend bien des choses sur l'usage de la parole, de la vérité et du mensonge. Une merveille de subtilité, d'émotion et d'ironie. Le rabbin et le chat du rabbin reviendront prochainement dans le Malka des lions.