1942 : à l'appel du Général De Gaulle, six pilotes français se portent volontaires pour combattre aux côtés de leurs frères russes sur le front est. Lors de cette périlleuse expédition vers Moscou, nos héros vont faire preuve d'une telle audace et d'une telle ténacité en bravant tous les obstacles, que leur soif de combat leur vaudra d'obtenir le titre d'Ambassadeurs du courage – Ces hommes étaient les chevaliers de l'Escadrille Normandie-Niemen et ceci est leur histoire...
Vous pensiez que zlatan parlait suédois, anglais, français ?
Pas du tout.
zlatan parle le zlatan, car zlatan n'a pas besoin de se faire comprendre puisqu'il est à lui tout seul un langage universel. Le Petit Robert a refusé d'ajouter le mot « zlataner » à la liste de ses définitions ? Qu'à cela ne tienne,le grand zlatan s'en est chargé !
Une nuit en pleine mer, un grand navire à voiles, le Typhaon, recueille in extremis Eleonore Bridgers, naufragée à la dérive sur un canot. Hantée par ce qu'elle vient de vivre, la jeune femme reprend des forces, intriguée néanmoins par l'atmosphère qui règne à bord. Pourquoi l'équipage l'évite-t-il avec autant d'empressement ? Qui sont le gardien des algues et ses fantastiques créatures marines, que le Typhaon combat avec autant d'énergie dans la mer des Sargasses ? Pourquoi aucun matelot n'est-il jamais autorisé à rester à terre ? Et comment expliquer que le navire semble se précipiter au devant des tempêtes ? Le lieutenant Vernon Milburn, le seul à avoir témoigné de l'intérêt à Eleonore, entreprend de lui raconter la véritable histoire du Typhaon...
Le souffle des grands récits de mer et de marins balaie de bout en bout cette histoire tragique, avec en toile de fond l'univers si particulier de la marine à voile. Le pinceau de Guillaume Sorel, dans un registre expressionniste d'une rare puissance, lui confère un supplément d'âme exceptionnel.
Hâbleur, séducteur, brillant, Darius est un quadragénaire épanoui et conquérant qui a fait fortune dans un créneau innovant en pleine expansion : la création de souvenirs factices, vendus sous forme injectable à des clients en mal de sensations fortes. Mais le parcours gagnant de Darius, que ses racines libanaises rattachent à d'anciens souvenirs de violence, dissimule une fêlure intime : lui-même est hanté par sa propre mémoire demeurée douloureuse, qu'il s'agisse de ses racines familiales ou de sa vie sentimentale agitée.Nourri de flash back et de séquences oniriques, Je n'ai jamais connu la guerre examine avec beaucoup d'acuité la très riche question de la mémoire et de ses scories. Comment s'accommoder de ses souvenirs – si douloureux puissent-ils être ? Faut-il vivre avec ? Les occulter ? Ou tenter de s'en fabriquer d'autres, même au prix d'arrangements plus ou moins assumés avec sa propre histoire ?
Jeune scénariste prometteur, Joseph Safieddine rejoint le catalogue KSTR avec un récit original et ambitieux, joliment mis en valeur par le dessin inspiré de Maud Begon.
On croyait tout savoir de la légende biblique de David et Goliath. Symbole de la victoire du faible contre le fort, de l'intelligence contre la force, ce duel à l'issue inattendue est un des mythes les plus connus, qui a déjà inspiré quantité de peintres et de poètes. Pourtant, Tom Gauld, qui avec ce magnifique ouvrage en bichromie, riche et plein de tension, faussement minimaliste, entre enfin dans le catalogue de L'Association, renouvelle le mythe et en donne une version surprenante et émouvante. Dans la lignée de sa « revisitation » du mythe de l'Arche de Noé vu par ses fils (paru dans Kramer's Ergot 6), il fait revivre le combat en suivant Goliath et son écuyer.
Qui est Goliath ? Pourquoi a-t-il été choisi pour le duel fatidique ? Parce que c'est un géant et qu'il fait peur avec sa grande armure. Malheureusement pour lui, c'est tout et cela ne suffira pas face à la volonté divine. Prenant le point de vue du géant contre le berger, Tom Gauld nous offre un portrait de Goliath en victime - de son armée, de Dieu, ou de la malchance.
Fruit de plusieurs séjours – mais plus spécifiquement de celui de février 2012 – en terre israélo-palestinienne, cet ouvrage donne la parole à des «Palestiniens du quotidien » sur leur vision du devenir de leur région. Privilégiant le témoignage individuel – plutôt que la fresque historique ou les prises de position officielles – ce carnet de route espère proposer des éléments de réflexion complémentaires sur l'organisation politique qui pourrait prendre place sur cette terre (en particulier suite à la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU en 2011, et aux controverses qu'elle a suscitées).
Un Etat ? Deux états ? Qu'est-ce qui est souhaitable ? Envisageable ? Crédible ?Pour mettre en perspective cette question, les auteurs ont également donné la parole à trois spécialistes du conflit, Michel Warschawski, Frank Barat et Dominique Vidal.Avec ses somptueux dessins, ce carnet de route présente la Terre Sainte sous un aspect bien plus politique et journalistique que touristique...
Rick Deckard n'existe pas encore... Charlie Victor, l'impitoyable chasseur de primes, et Malcolm Reed, le "spécial", traquent sans relâche des androïdes renégats. Or, leur rencontre avec la belle Samantha Wu, biologiste de renom, qui se bat pour sauver les dernières espèces animales ayant échappé au cataclysme nucléaire, va remettre en question toutes leurs certitudes...
Quatre destins de femmes, pleins de bruit et de fureur, racontés et mis en images par Juan Gimenez, qui déploie ici toute la palette de son talent. Action, humour et critique sociale forment un cocktail détonnant sur fond de SF flamboyante : guerre des mondes, projets scientifiques fous, luttes de pouvoir, belles héroïnes sexy et dangereuses... La virtuosité graphique de Gimenez nous entraîne dans l'univers foisonnant de cette saga dont il est le créateur.
Au tout début du XVIIIe siècle, l'armée suédoise défait les troupes russes de Pierre le Grand, assurant à son roi, Charles XII de Suède, l'hégémonie sur la Pologne et le Danemark.
C'est dans ce contexte qu'un déserteur, Christian von Tornefeld, et un simple voleur vont se rencontrer, un jour d'hiver, dans les plaines de Silésie, non loin de la frontière de Pologne. Tornefeld, d'origine suédoise, a déserté l'armée polonaise et rêve de rejoindre les rangs de Charles XII. Le voleur, lui, veut échapper à la potence, ainsi qu'aux forges de l'évêché (appelé aussi « l'enfer de l'évêque »), un lieu où le gîte est assuré mais au prix d'une vie de forçat.
Tous deux vont trouver refuge dans un moulin abandonné et hanté. Par un concours de circonstances ainsi qu'un pacte avec un revenant, un plan machiavélique va germer dans l'esprit du voleur qui l'amènera à usurper l'identité de son compagnon d'infortune, et ainsi devenir le « Cavalier suédois ». Jusqu'au jour où le destin va le rattraper...