"Quand je mourrai, cette statue te reviendra. Chez les Foscari, cette antique statue romaine de Mercure se transmet de père en fris. C'est l'un des plus précieux trésors de la famille. Le monde de nos ancêtres romains est vraiment extraordinaire, tu dois en être fier, Giacomo !" Ces paroles résonneront longtemps dans l'esprit de Giacomo. Quand il découvrira le Japon et s'installera à Tokyo, dans les années 1960, ses rencontres, la découverte d'une nouvelle culture de mœurs différentes l'amèneront à se remémorer ses années de jeunesse en Italie.
Avec une grande minutie et beaucoup de sensibilité, Mari Yamazaki nous peint, avec Giacomo Foscari, une fresque Italo-japonaise des plus touchantes.
Conclusion magistrale d'une série qui révèle les dessous troubles de la finance internationale !
Capelli et Horowitz sont maintenant persuadés que la mort de l'avocat fiscaliste Sam Simpson était un meurtre camouflé en accident. Ce dernier faisait profiter à d'obscurs clients étrangers des avantages fiscaux offerts par certains États américains. Cette piste amène nos agents du FBI à se pencher donc très sérieusement sur le milieu de la finance frauduleuse. Pire encore, la mafia russe elle-même serait impliquée.Servi par le trait dynamique de Dominique Hé dont le talent ne cesse de se bonifier, Philippe Richelle, scénariste d'Amours Fragiles et des Coulisses du Pouvoir, entraîne le lecteur dans une intrigue d'une densité et d'une subtilité trop rare en bande dessinée.
Prenez un petit village du nom de Monroyal perdu au fin fond d’un pays de froid, un maire adepte de la chemise hawaïenne qui veut sauver son village de l’isolement, un pharmacien amateur de cigares en mal de médiatisation, un curé missionnaire très très volontaire et une petite communauté d’habitants qui n’ont plus rien à perdre pour sortir de leur léthargie hivernale… Vous obtenez la création d’une équipe de hockey sur glace bien décidée à faire parler d’elle au sein de la très respectable « National Underground League » (N.U.L®). Humour et loufoqueries en 44 pages de gags pour tous les publics sont au rendez-vous, pour les initiés du palet comme pour les néophytes. Et allez Gottéron!!!
Il pleut ce 9 septembre quand François-Frédéric Frey, dit F.F.F., sort de prison, après y avoir séjourné trois longues années pour, entre autres, abus de biens sociaux et fausses factures. À quelques pas de là, un enquêteur privé, Gus Carape, essaie tant bien que mal de passer le temps, son incapacité notoire à résoudre une quelconque affaire expliquant la désaffection chronique de la clientèle dans les bureaux de son Agence Spector. Un peu plus loin, le vieux commissaire Kowalski tente lui aussi de réussir quelque chose dans la vie, en surveillant les entrepôts Moralès.
Trois destins qui ont en partage un certain sens de la poisse, pour ne pas dire du désespoir. Mais c'est sur l'autoroute de Bordeaux à Toulouse que ces trois trajectoires de vie vont véritablement s'entrecroiser. Au programme : un cadavre dans le coffre, un chien errant, une course-poursuite plus bête que méchante et un autiste embarqué malencontreusement dans un car de touristes japonais que sa mère, communiste espagnole convaincue, recherche ardemment... Quel sac de noeuds !
Emmanuel Moynot est à nouveau au catalogue Casterman dans un genre qu'il connaît bien, le polar. En adaptant un roman de Jean Vautrin publié en 2001, Moynot signe un récit graphique haut en couleurs qui synthétise avec ironie bon nombre des poncifs du polar : taulard flingueur épris de vengeance, détective looser, flic et politicard pourris, femme libidineuse, etc.
C'est en Bretagne que se déroule cette quinzième enquête de Jack Palmer. Après ses missions en Corse et une plongée dans un paradis fiscal proche du Liechtenstein, Jack Palmer est engagé comme garde du corps auprès d'un milliardaire collectionneur d'art contemporain. Tout pourrait être idyllique dans cette région magnifique. Hélas ! les algues vertes, la cupidité, un crime mystérieux et la légendaire maladresse du détective vont transformer ce séjour breton en un réjouissant désordre, dans lequel René Pétillon déploie son humour ravageur et sa connaissance intime des particularismes locaux.
Editorial : Un désir d'auteurs. La Revue Dessinée est née de la volonté de six auteurs. Six auteurs qui ont ressenti, dans cette époque d'abattement et de conformisme, un impérieux besoin de liberté, de vitalité. Six auteurs animés par la double passion de la bande dessinée et de l'information. Nous sommes partis d'un simple constat : les journalistes et les auteurs de bande dessinée sont des raconteurs histoires. Nous voulions, parce qu'il nous passionne, parler du réel, et seulement du réel, le dessiner tel qu'il est et redonner à nos métiers une dimension collective. Cette aventure, de son origine à sa réalisation, est inscrite sous le signe d'un élan vital : l'envie commune de vous parler d'actualité différemment.
Un regard graphique sur le monde. Depuis toujours, le dessin entretient des liens étroits avec la presse. Le Journal illustré, The Graphic ou Le Petit Journal, revues populaires du XIXe siècle, racontaient l'actualité en mêlant texte et illustration. La Revue Dessinée fait aujourd'hui revivre cette expérience : elle utilise le langage de la bande dessinée dans des reportages, des enquêtes et des documentaires pour offrir un regard vivant et immédiat sur nos sociétés, proches ou lointaines. Nous le faisons avec les techniques de notre siècle, l'exigence de la meilleure information et la conviction que le dessin permet une formidable profondeur de narration.
Une grande saga familiale et coloniale sous le soleil brûlant d'Afrique
Longtemps les Blancs du Kenya ont fait la pluie et le beau temps dans la vallée du rift. Aujourd'hui leurs jours sont comptés. Victime d'une fusillade dans le bidonville de Kibera, Karen est entre la vie et la mort. Sean est une fois de plus mis en cause, mais ce dernier en a fini avec la cavale. Il est bien déterminé à venger l'amour de sa vie. Avec l'aide du coriace inspecteur Njoya, il monte un piège à l'encontre de son frère Ted, pour un ultime face à face... La vérité éclatera-t-elle enfin ?Ultime volet de cette grande saga familiale en Afrique de l'Est, au croisement entre Les Maîtres de l'Orge et Out of Africa, par les auteurs de la série El Niño.
Un récit puissant sur le massacre des géants des mers
Il y a le drame noué entre trois personnages sur un navire baleinier en 1840 : un capitaine, un curé et une jeune femme. Il y a la productivité, le capitalisme et la soif de puissance. Mais il y a surtout les effets de ce productivisme : la baleine mise en morceaux, bientôt réduite en autant de barils d'huile... Jamais on n'aura vu d'aussi près les immenses abats de l'animal, jamais il ne nous aura été donné d'assister en privé au découpage systématique d'un dieu marin anéanti...Inspiré par le grand romantisme américain (Moby Dick d'Herman Melville en tête), Michel Durand livre ici son chef-d'œuvre, mêlant fascination et répulsion pour cette période de chasse à la baleine effrénée.
« Ce n'est pas le quartier idéal pour une promenade nocturne. »
1963, quelque part en Europe. De nombreuses communautés extra-terrestres sont installées dans les villes et vivent depuis plusieurs décennies parmi les humains. Acceptant de partager leur technologie, il a fallu néanmoins créer un organisme indépendant, le Before Alien Destruction, afin de préserver de nombreux secrets technologiques hors de portée de tous pouvoirs politiques et militaires. Daniel Storm est un des meilleurs agents du B.A.D. et, avec son équipe, ils peuvent aussi bien être chargés de missions de contre-espionnage que retrouver la trace d'un serial killer extra-terrestre...Cette suite de 'nouvelles' dépeint un univers uchronique sombre mais non dénué d'humour. Les références aux vieux films et séries de SF des années cinquante et soixante sont clairement affichées, n'omettant surtout pas le petit côté sexy du genre. On suit les aventures de Daniel Storm et son équipe en découvrant peu à peu comment les extra-terrestres se sont intégrés sur la planète et ce que cela a changé. Tout le talent de Christophe Wild est de savoir restituer cette ambiance de film noir par un rendu hyper-réaliste qui installe d'emblée la tension et nous captive totalement.
Publiées dans Elle depuis mai 2012, ces planches abordent avec dérision et humour les questions existentielles d'une femme d'aujourd'hui.
Depuis plus d'un an, les lectrices de Elle commencent la lecture de leur magazine par la dernière page : la planche BD de Soledad ! Elle y égrène semaine après semaine son humour décalé et bien senti, en abordant des questions essentielles comme : « Pourquoi est-on si souvent déçue ? », « Pourquoi je veux être un homme ? » ou « Peut-on être Gisele Bündchen ? » Toutes ses planches sont enfin réunies pour une lecture pleine de légèreté et d'autodérision de la dessinatrice en vogue.